C’est de façon collective et unie avec l’État, la Région Occitanie, le Département de l’Aveyron et les acteurs locaux que la Communauté de Communes Aubrac, Carladez et Viadène souhaite travailler pour l’implantation d’un pôle viande sur son territoire.
Engager le rebond
La mise en liquidation du groupe Arcadie a engagé la Communauté de Communes, en responsabilité du développement économique, dans une réflexion résolument constructive.
« Nous ne pouvions nous résoudre. Nous avons immédiatement voulu engager le rebond en cherchant à animer un nouveau projet économique capable de valoriser notre bassin agricole d’excellence, grâce au travail des éleveurs, notamment de la race Aubrac », a expliqué le président Jean VALADIER.
L’émergence d’un projet territorial
Forts de ces atouts, les élus ont mobilisé les acteurs locaux pour faire émerger un projet territorial en lien avec un industriel capable d’accompagner une structuration de la filière.
La Communauté de Communes a ainsi animé des rencontres continues depuis novembre 2020 et les acteurs locaux ont notamment remarqué l’activité du groupe Beauvallet, basé dans le Loiret, qui a établi depuis de nombreuses années un partenariat durable avec les meilleurs éleveurs de race limousine de la région Limousin, de façon à valoriser au mieux la viande limousine en France et à l’international. L’unité de Limoges – CV Plainemaison – est devenue le référent de la viande limousine de qualité en France grâce à la promotion de la race et la commercialisation de viandes limousines d’exception, à travers la marque « Or Rouge » par exemple.
À la rencontre des acteurs du territoire de l’Aubrac
Les 4 et 5 mars 2021, Bernard LÉGUILLE et Philippe BRU, respectivement Président et Directeur général opérationnel de cette entreprise française de tradition bouchère, sont venus à la rencontre des acteurs du territoire de l’Aubrac, Carladez et Viadène : bouchers, éleveurs, institutionnels…
Objectifs partagés : prendre la mesure des forces et aspirations de chacun, des enjeux communs, des perspectives de collaboration.
« Nous n’avons pas pour habitude de travailler seuls. Nous ne sommes qu’un maillon de la chaîne et souhaitons travailler avec les éleveurs, main dans la main, pour vendre la matière première. Ici, le Massif Central offre de superbes perspectives : c’est le réservoir d’eau et le poumon vert de la France, c’est la colonne vertébrale d’un savoir-faire, d’une qualité de vie », a déclaré Bernard LÉGUILLE.
« Notre souhait est de créer un abattoir de dimension locale en vue de valoriser des produits du territoire et créer de la valeur ajoutée. Nous souhaitons apporter l’ensemble des meilleures certifications existantes pour commercialiser sur les différents circuits de distribution en France et à l’export », a précisé, de son côté, Philippe BRU.
Un projet de reprise en cours d’élaboration
Un projet de reprise du site posant des partenariats distincts en investissement et exploitation est actuellement en cours d’élaboration. Il sera déposé auprès du liquidateur judiciaire et du tribunal de commerce selon le calendrier fixé par ces instances.
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